Article en hommage à ma sœur « Marie Landais » comédienne, qui joua en particulier le rôle principal dans « Lettre d’une inconnue » de Stefan Zweig

Marie Landais, une comédienne au talent exceptionnel, a marqué les esprits et les cœurs de tous ceux qui ont eu le privilège de la voir sur scène. Sa passion pour le théâtre était toute sa vie, elle a su incarner ses personnages avec une profondeur et une authenticité remarquables. Parmi ses nombreux rôles, celui dans « Lettre d’une inconnue » de Stefan Zweig reste l’un des plus impressionnants et émouvants. Dans cette pièce particulièrement touchante, Marie a su capturer l’essence de l’héroïne, une femme tourmentée par un amour non partagé, et a livré une prestation qui a touché le public au plus profond de son âme.

La capacité de Marie à se fondre dans ses rôles et à explorer les différentes facettes de l’âme humaine faisait d’elle une artiste unique. Dans « Lettre d’une inconnue », elle a su exprimer toute la gamme des émotions, de la passion à la douleur, avec une intensité et une sincérité qui ont laissé les spectateurs bouleversés. Son interprétation a non seulement rendu hommage à l’œuvre de Zweig, mais a également révélé la profondeur de son propre talent. C’était un rôle complexe, exigeant une sensibilité et une compréhension des nuances psychologiques, que Marie a maîtrisées avec brio.

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Marie Landais » dans « Lettre d’une inconnue » de Stefan Zweig, mise en scène Patrice Douchet

(photos Théâtre de la Tête Noire retouchées par mes soins)

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Quatres extraits de « Lettre d’une inconnue » de Stefan Zweig

« Rien n’existait pour moi que dans la mesure où cela se rapportait à toi; rien dans mon existence n’avait de sens si cela n’avait pas de lien avec toi ».

« C’est depuis cette seconde que je t’ai aimé. Je sais que les femmes t’ont souvent dit ce mot, à toi leur enfant gâté. Mais crois-moi, personne ne t’a aimé aussi fort comme une esclave, comme un chien, avec autant de dévouement que cet être que j’étais alors et que pour toi je suis restée. Rien sur la terre ne ressemble à l’amour inaperçu d’une enfant retirée dans l’ombre ; cet amour est si désintéressé, si humble, si soumis, si attentif et si passionné que jamais il ne pourra être égalé par l’amour, fait de désir, et, malgré tout, exigeant, d’une femme épanouie. »

Je regardais là-haut, toujours là-haut : là il y avait de la lumière, là était la maison, là tu étais, toi mon univers.

« C’est depuis cette seconde que je t’ai aimé. Je sais que les femmes t’ont souvent dit ce mot, à toi leur enfant gâté. Mais crois-moi, personne ne t’a aimé aussi fort comme une esclave, comme un chien, avec autant de dévouement que cet être que j’étais alors et que pour toi je suis restée.

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